Les fils et les filles de la vallée de l’Ouémé étaient en fête le week-end dernier à Azowlissè autour d’un événement inédit, le Wémèxwé. La rédaction de votre journal ‘’Les Echos de la vallée’’ a lu pour vous M. Jodille Hounton, un poète en herbe. Découvrez la substance du texte :
Plume de la Vallée !
Les vents violents de l’ouragan,
Place cédant à l’orage
Bien après le forage,
L’averse enfin simile le volcan.
Assez ! Assez ! Fin certaine !
Les querelles politiques fléchissent ;
Les machinations et rancoeurs se démolissent ;
Au carrefour de l’histoire humaine.
Promiscuité levée, sacre de l’union ;
Dévalorisée et boutée est la désunion.
Et l’amer du fruit historique de Mèoué le témoigne.
A chaque berger quand pâturage vint,
Ses poches de fruits mensongers et d’escroquerie.
Ses sacs de détournement et ventilation des biens publics,
Famines et misère à l’exponentiel renchéries.
Avec leur loufoque enfilée de laxisme, et de corruption ;
Supputations, malversations et manipulations ;
Agressions, destitutions et machinations ;
Attaques et combats de tout acabit se vivent à foison.
Fraternité autrefois déchirée, civisme bafoué ;
Riche et sempiternel présent d’or dévalorisé;
La Vallée nantie, gis et dort pleurante sur l’or.
La célébrité en flux migratoires acquise,
Chantre et foyer de politiques politiciennes crochues ;
Le professionnalisme en zem et koukou à Ibo land est un acquit.
Et de l’imprudence de ses enfants, basse Vallée, habitat consumant.
Il y règnent toute fanée, des débats gourmands, irréalistes et confus.
Puis le peuple en exil sur sa propre terre, survit très âprement.
Morbidité et carcan avançant, le ciel de Ninèb accueille le cauris.
Mais Manmandou et Taminton peinent à quitter Mèoué.
Tout ainsi effleuré par ce vent du changement nouvel ;
L’arrière des barreaux gagne les récents bourreaux républicains.
Et chaque région s’accorde à la danse nouvelle.
Pouraka, Dougjou, Dahoui,…vont belle à la vitesse de la voile ;
Car s’en tenir à mille lieux est choisir son triste sort, à notre pareil.
Alors Mèoué après ses dernières nuits d’insomnie profonde afflue.
Elle aussi afflue à la source intarissable du bonheur, nouvelle.
Des politiques, Timsan et Serich crurent à leur manie au messie.
De jeunes cadres à leur pas marcherons,
Piqués de l’antidote de la désunion.
Grâce aidant, le pont bascule et la force balkanisant est détruite.
Ciel plein de soleil doux et jour beau, d’havres de paix planant ;
De myriade d’étoiles foisonnant notre galaxie à sa veille,
Le grand jour de l’union ou Nonvignon est là, enfin créé !
La haine viscérale mal nourrie cède à la positive fusion.
La Vallée est réveillée, révélée et arborer par Sion !
Et elle avance fort bien au progrès !
Puisque sonné pour la reconstruire, est le cor de l’union !
Pour tous : engagement, fraternité accrue, unité et travail ;
Vertus, patriotisme, droits et devoirs, civisme et morale ;
Principes canons, leitmotiv de citoyenneté, classe politique nouvelle.
Astuces et garanties conséquentes pour une émergence réelle.
Victoria curam amat et asinum asinus fricat :
La victoire aime le soin et l’âne frotte l’âne désormais.
Le pacte véritable de progrès pour la vallée est contracté.
M. Jodille HOUNTON