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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 13:23

La filière du palmier à huile a écrit par le passé, de belles histoires. Cependant sur son parcours, la filière a connu des hauts et  des bas. C’est pour anticiper sur  la disparition programmée de cette filière que les CAR (Coopérateurs d’Aménagement Rural) et URCAR (Union Régionale Coopérateurs d’Aménagement Rural sont nés ; dans cette perspective, le CAR d’Attogon-Dessa rencontre d’énormes difficultés dans la réalisation de ses objectifs pour le développement efficient de la filière du palmier à huile. Au nombre des difficultés, on note la vente anarchique des terres de la coopérative d’Atogon-dessa ; environ 26 hectares de terre serait déjà vendus et les fonds dilapidés. De même, au mépris des injonctions du ministère de l’agriculture, il est procédé à l’abattage de palmiers à huile par des personnes mal intentionnées. A en croire le porte-parole des Coopérateurs d’Aménagement Rural (CAR) d’Attogon-Dessa qui est allé rencontrer le président Mathurin Coffi Nago, si rien n’est fait pour arrêter la saignée, ce sera les efforts de 475 coopérateurs qui seront engloutis au mépris de la relance de la filière qui peut impulser l’indice de croissance au Bénin. Il est à rappeler que les coopérateurs seront en assemblée générale en novembre prochain pour élire une nouvelle équipe dirigeante.

M.A 

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 13:18

Depuis la remise en selle d’un vieil arrêté sur le port du casque, plusieurs conducteurs de motocycles circulent avec casque ; des usagers de la route qui n’ont pas encore compris la nécessité de protéger leur tête sur la route, accroche le casque au phare de leur engin, ou le pose entre leur entre-jambe. Plaisir de prendre un  risque ou négligence de sa vie ?

  Par Mathias ADINANON

Voilà un qui a fait son choix, chapeau sur la tête,

casque accroché

 

Ce  n’est plus un secret  de polichinelle que les textes en vigueur relatifs au port du casque sont formels : chaque conducteur d’engin à deux roues doit porter un casque. Hélas chacun fait comme bon lui semble. Sur les routes et autoroutes du Bénin, certains usagers préfèrent rouler sans ce matériel de sécurité qui coûte de moins en moins cher. Cet article devenu très précieux par les temps qui courent, a connu une inflation. D’autres qui semblent respectés les textes le portent par endroits et non pour leur sécurité. C’est quand ils savent qu’il y a contrôle sur la voie qu’ils sont bons citoyens. Ceux-ci ont toujours le casque sur eux mais presque jamais à la tête. Ils préfèrent l’accrocher à une partie de leur moto ou simplement porter leur casque au phare de leur engin à deux roues. Lorsqu’on sait que les répercussions des  accidents de circulation sont souvent plus graves lorsque, les usagers de la route sont touchés à la tête, il est important de demander aux motocyclistes que la santé est avant tout. Le casque est fait pour protéger la tête des Hommes et  non pour celle des motocycles. Si ‘’Un homme un casque, une vie égale une tête protégée’’ pouvait devenir le slogan en vogue, alors plusieurs vies humaines seraient sauvées dans les accidents de circulations. A chacun donc son casque, et que l’habitude du port de casque s’installe dans le quotidien des Béninois.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 13:13

A l’occasion du lancement du Championnat de Mathématiques et  de Sciences  Physiques, à l’Institut de Mathématiques et  de Sciences Physiques de Dangbo, le Professeur Jeanne ZOUNDJIHEKPON, généticienne à l'UAC,  s’est prêtée aux questions de la rédaction de votre journal. Sur la question des  OGM, sa position a été nette.

 

 Jeanne Zoundjihékpon :   Je suis maître de Conférences en Génétique, je suis de la vielle école, j’ai fait deux doctorats, un de troisième cycle sur la génétique du manioc,  l’autre sur la cytogénétique et la biologie de  la reproduction des ignames africaines. Je suis d’Avrankou, mais je me dis que je suis une africaine du Bénin, donc je suis de la vallée.

 

 

 

SAM_2509

 

Pr Jeanne ZOUNDJIHEKPON,

Dr en Génétique

 

Peut –on avoir une idée  de votre présence ici ce matin ?

 

Je suis venue féliciter et soutenir mes collègues professeurs de mathématiques et de sciences physiques  qui  ont organisé ce championnat de mathématiques. Je suis venue aussi pour soutenir les filles qui participent à cette compétition parce que généralement, quand j’entends parler de miss, j’éteins automatiquement  ma télévision. Parce qu’une fille, c’est aussi comme un garçon, et on n’a pas besoin de s’exhiber pour sa beauté. Quand j’ai entendu Miss Mathématiques et Sciences Physiques, je  dis,  Ah, ça, c’est quelque chose à soutenir. Troisièmement, c’est aussi, parce que  je suis généticienne. En génétique, on utilise la probabilité,  les statistiques, et  ça c’est lié aux mathématiques. Donc , c’est pour encourager les filles à continuer en mathématiques, en Physiques  et  leur dire qu’il peut y avoir des liens entre les mathématiques et  la génétique, de ne pas oublier ça.

 

Après les avoir vues à l’œuvre, quels sentiments vous animent ?

 

C’est un sentiment d’espoir, et de fierté, parce que les initiateurs de ce championnat, ils  pensent que c’est seulement faire du bien aux mathématiques et sciences physiques, mais voilà que moi, généticienne, je trouve aussi mon compte.

 

Nous vous avons entendu dire tout à l’heure que les statistiques par rapport à la gente féminine dans les domaines scientifiques ne sont pas reluisantes.

 

Oui, quand on prend les effectifs uniquement à l’Université d’Abomey-Calavi, tout simplement, en Maths, en Physiques, en Génétique, il n’y a pas beaucoup de filles. C’est pourquoi les initiatives comme celle-ci,  sont des initiatives à soutenir.

 

Revenons maintenant à votre domaine, la génétique. On entend souvent parler des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Quelle est votre position en tant que Béninoise sur le sujet ?

 

Ma position est connue. En tant que Béninoise, en tant qu’Africaine, généticienne, ma position est nette depuis toujours et encore aujourd’hui. Je suis foncièrement contre les OGM. Parce que quand nous prenons les ressources génétiques, c'est-à-dire les plantes, les animaux, les micro-organismes de chez nous, ces ressources génétiques  sont aujourd’hui menacées par l’introduction des OGM. Parce qu’ici au Bénin, et en Afrique de l’Ouest, nous sommes dans la zone d’origine des ignames par exemple.  Ça veut dire que la plus grande diversité d’ignames est chez nous, en Afrique. Et  si on introduit les OGM, ça veut dire qu’on va polluer cette diversité génétique avec le temps. Et si après on a besoin de trouver de  nouveaux gênes, où va-t-on les trouver, quand c’est pollué par les trans- gênes? Le deuxième point, c’est que le Bénin, tout comme l’Afrique, nous sommes des pays où l’agriculture est dominante. Selon les pays, parfois on a 60%, parfois 70 %, 75 %, de la  population nationale qui vit de l’agriculture. Ça veut dire quoi, ça veut dire que les semences que les gens utilisent sont des semences qui sont  échangées entre les agriculteurs et à bas coût sur le marché. Mais avec les OGM, ces  semences vont augmenter  de prix. Et, là, les agriculteurs, les paysans vont dépendre des multinationales qui vont fabriquer les OGM. Je pense que ce n’est pas un avenir reluisant pour nos agriculteurs. Pour toutes ces raisons, moi, je dis Non aux OGM.

 

Nous entendons parler aujourd’hui des plans de palmiers sélectionnés Et cela passionne tout le monde. Est-ce que ça vous fait peur ?

 

Ah, ça me fait très peur. Et c’est une très bonne question, parce qu’au moment où je vous donne cette interview, je suis en train d’écrire avec mes collègues de « Grains », en Afrique du Sud et au Canada, un rapport là-dessus. Donc je ne vous réponds pas maintenant.

 

Mais avant, un appel à l’en droit des gouvernants béninois. Parce qu’en tant qu’Etat indépendant, nous avons la possibilité de refuser les OGM, à mon avis.

 

Tout à fait, vous avez parfaitement raison. Et l’appel que moi j’ai à lancer au gouvernement béninois, c’est que depuis Mars 2013, le Bénin, est dans un vide juridique. Par ce que notre moratoire a pris fin, et le gouvernement ne dit rien. Donc, moi, je demande au gouvernement de nous dire sa position officielle. C’est vrai, je suis citoyenne africaine du Bénin. L’année dernière, comme cette année, nous avons vu notre gouvernement, et notre  ministre de l’environnement lancer le rapport d’un institut international qui fait la promotion des OGM. Ça veut dire qu’ils sont en train de donner le signal qu’ils vont vers les OGM. Et là, ils n’ont qu’à nous dire la vérité. Et, le deuxième appel, j’invite  le gouvernement  à soutenir ce championnat  Miss Mathématiques et Sciences Physiques. C’est une excellente initiative pour tout le pays.

 

Propos recueillis par René Kpanoukpè

 
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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 20:07

Le roi Houénon Vidékon à l’occasion de l’intronisation du 8è roi des Houédonous, a fait une boutade sur l’état actuel de la vallée de l’ouémé. Assis sur le tône des Wémèholou, à Hozin, il exorte le chef de l’Etat à visiter la vallée pour apprécier ce qui vaut à cette région, la deuxième vallée du monde.

Par René Kpanoukpè

L’état de léthargie qui caractérise la vallée de l’Ouémé est quelque chose que je n’arrive pas à comprendre. Au Bénin, la vallée la plus importante en terme de potentialités, c’est la vallée de l’ouémé, reconnue deuxième de monde après la vallée du Nil. De ce point de vue, s’il y a une vallée à mettre en valeur, la priorité doit être donnée à cette vallée des wémènous. Mais que constate –ton, la vallée de l’ouémé est laissée pour compte par nos gouvernants. Ce manque de volonté politique du gouvernement du Président Boni Yayi et les gouvernements qui l’ont précédé  me rend interrogatif. Selon sa majesté Houénon Vidékon, le gouvernement est le premier responsable de la situation déplorable de la vallée de l’ouémé. A son avis, les gouvernants pensent plus à leur poche qu’au développement. L’attention constante du gouvernement actuel dans les filières coton au nord du Bénin, sans qu’aucun regard ne soit porté sur la vallée reste pour lui des preuves que la mise en valeur de vallée de l’ouémé ne fait pas une préoccupation pour le gouvernement du président Boni Yayi. Le roi Houénon Vidékon, a exhorté le chef de l’Etat à visiter la vallée pour apprécier ce qui vaut à cette région à la deuxième vallée du monde, et les possibilités de sa mise en valeur.
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 19:01

Une importante séance d’échange a eu lieu, le jeudi 12 juin 2014, dans les locaux du domaine en chantier du chef d’arrondissement d’Affamè, Aliou Raimi entre le maire Isidore Zinsou, les populations, les sages et notables d’affamè. L’objectif de ladite réunion est de raccorder les points de vue sur la situation du domaine tenu pour espace public en vue des dispositions à prendre pour que force reste à la loi.

Une foule impressionnante dont quelques sages et notables, l’ancien maire d’Affamè Léon Azankpo, Baalè Totin, étaient à cette réunion de crise conduite par le maire Isidore Zinsou. Après deux heures d’horloge de débat, où plusieurs points de vue ont été entendus sur le sujet, il est difficile de dire jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, la suite qui sera donnée à ce dossier dit d’acquisition de parcelle à polémique. Pour le constat que nous avons fait, la population  d’Affamè qui avait fait massivement le déplacement ne voulait pas entendre que le domaine en question tombe dans le giron du CA Aliou Raïmi, qui est pourtant l’administrateur des lieux. Les avis sur sa prétendue achat d’un bien privé sont divergents. Même, les déclarations des représentants des propriétaires terriens, qui auraient vendu le domaine n’ont pas apporté la lumière nécessaire à la manifestation de la vérité, convaincus que le domaine est un site  public. « Trop de sujets de  plaintes et de tensions dans l’arrondissement d’affamè », a déploré le premier citoyen de la commune de Bonou. Toute chose qui ne favorise pas l’unité et la paix sociale. Pour le maire Isidore Zinsou, admettre ce domaine comme privé n’est pas sujet à préserver la cohésion interne dans la localité. Des considérations à la base desquelles il a exhorté les uns et les autres, notamment le chef d’arrondissement à l’esprit de sacrifice, de retenue pour que  l’intérêt public passe avant tout « Le ca Aliou Raimi ne peut pas acheter ce domaine au détriment de sa population. Il peut même en faire don à cette dernière. Il est plus grand que cela. Je le lui ai déjà dit, et je le lui dirai. Au pis des cas, je serai tenu de prendre mes responsabilités » a rassuré le maire Zinsou, très peiné par la situation. Un sacrifice qui sera difficile voire  impossible à consentir par le mis en cause, à en croire les propos de son altesse Baalè Totin Monchébè. Néanmoins, cet avis n’a pas été celui de l’ancien maire d’affamè de l’époque révolutionnaire. « Le domaine a été pris pour tenir lieu de place  publique depuis 1962 et avait abrité une place publique. Cet endroit servait de lieu de recensement par les  colons. Ceci bien avant ma prise de fonction le 3 octobre 1978 » a laissé entendre Léon Azankpo. « Un projet du village Zoukou y avait été érigé », a-t-il poursuivi. Face au courroux de la population, et à la colère du maire Isiodre Zinsou, que va maintenant faire le CA d’Affamè ? La polémique reste ouverte. Dossier à suivre.


Par R. K.

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