20 février 2018
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L’Institution parlementaire fait objet, ces derniers temps de vives critiques, sur les questions de finances. Trois attaques ciblées contre trois sorties médiatiques. Que peut-on retenir ? Le député Léon Ahossi avait mis la puce à l’oreille, sur une éventuelle viduité des caisses de l’Assemblée Nationale.
Grâce à cet élu du peuple qui est de la minorité parlementaire, l’opinion nationale et internationale, a appris que la gestion des fonds de l’Institution n’est pas orthodoxe. Faux a répliqué la questure, à travers une sortie médiatique improvisée. Pour les deux questeurs : Valentin Aditi et Boniface Yèhouétomè : le député fait de l’intoxication. Ils rassurent l’opinion, au cours de leur point de presse, tenu, le 1er février 2018, que les caisses gardées par eux se portent bien.
Une semaine plus tard, une nouvelle attaque fait état de ce que les fonctionnaires parlementaires n’ont pas perçu leurs salaires des mois de décembre et janvier ; pour démentir l’information, le syndicat de maison monte au créneau pour balayer de revers de la main cette information relayée dans les médias. La troisième attaque est relative au coût de la construction du bâtiment qui servira de bureaux aux députés. Cette bâtisse qui a été construit, au cours de cette législature, par le président Houngbédji, reste dans le collimateur de certaines personnes qui dénoncent le coût des travaux de cette construction. De toutes ces dénonciations, l’opinion retient les sorties médiatiques de l’Institution visée qui essaie de se défendre et de rétablir la vérité des faits. Que reste t-il que d’aller au-delà des faits ?
Par René Kpanoukpè