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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 11:48

Chers lecteurs empruntez-moi cette tribune, sur laquelle je proclame le doute politique du prince. Qui est-il ce prince selon vous ? N’allez pas chercher loin, c’est le Docteur, chef du gouvernement, chef suprême des Armées, Grand chancelier de l’Ordre. Il est dans les arcanes du pouvoir depuis 2006 ; il connait les secrets du pouvoir pour s’y avoir frotté cinq ans durant ; et s’est donné les moyens pour jouir d’un deuxième mandat en cours d’achèvement. Que c’est beau ! Mais qui a-t-il encore? J’entends des vœux par-ci, des adieux anticipés par-là ; mais aussi des allégations tendancieuses. Rien que des tintamarres dans la République. Des ministres et des députés, des personnalités montent au créneau, à tour de rôle  pour jouer à  ce vilain  jeu. Tambourinez  ou tintamarrez ! Peu importe le moyen que l’on emprunte. Le Prince, oui le Prince, lui ne dit rien, il regarde en spectateur joyeux les intrigues que montent ces partisans. Entretenir le doute sur le départ ou non du Prince de la Marina, est pour l’heure l’artifice politique la plus prisée. A N’dali,  le peuple  a su que la Lépi tant attendu ne sera pas prête au soir du 30 novembre, sinon Sika donnerait sa tête à couper. Une allégation qui oppose deux thèses : organiser avant 2014  les communales et les reporter pour  2015. Le peuple, dans un attentisme déconcertant, vit dans le doute permanent, et regarde  le spectacle qui devient endiablé : Batoko, au nom des présidents d’Institution de la République dira, de sa voix d’autorité que  « les élections ne pourront plus être organisées en 2014 ; a contrario, le Prince fera dire le lendemain, que de sa bonne foi, il organisera les communales en 2014. Je me perds complètement au milieu de la foule immense qui suit ce spectacle endiablé. Le doute devient plus fort que moi. Comme à Sakété, je me sens médusé, confus et abusé,  tout comme mes frères de la cité, qui n’arrivent toujours pas à dénouer les intrigues nouées, par  ces  acteurs virtuoses. Rappelez-vous le show d’Abiola sur la fatidique roue de 2016, qui, a-t-il chanté tournera en faveur de « Nous » ; encore une démonstration du doute politique. Le Prince en grand gentleman participe secrètement, à tous les concerts douteux : ‘’Les élections coûtent chères..’’, ‘’Nous n’avons pas les ressources pour organiser les élections...’’ ; ce sont des morceaux choisis qui sont rayés du disque quelques jours après, lorsque des politiques ou des leaders de la société civile  mettent à l’index le machiavélisme du prince qui, disent-ils veut déroger à ses devoirs constitutionnels, en usant d’artifices. Le doute plane encore sur le peuple. Comme l’a écrit Machiavel « Les lois sont plus importantes que le climat », autrement dit, dans un régime démocratique, la Constitution doit pouvoir mettre fin à la démesure du Prince, en renouant avec une tradition humaniste pour laquelle, le Prince, détenteur de l’autorité politique, doit être sur le plan moral, un model de vertu. D’où, le Dr Boni Yayi, ne doit pas user de la force du lion pour « faire peur aux loups » et non plus de la ruse du renard  « pour connaître les filets » ; Alors je recommande qu’il soit mis immédiatement fin au doute politique et au Prince de libérer le peuple. Au delà du doute politique, les lois dictent la conduite à tenir. Merci pour l’attention !!

Par Martin Aïhonnou

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 20:16

                        Le présent éditorial a été publié dans la presse locale le jeudi 10 juillet 2014

                                                                ( Bonne lecture)

Il n’y a point de doute que le texte de loi qui fait couler actuellement beaucoup d’encre et de salive, reste et demeure, la loi sur la suppression de grève aux magistrats, plus précisément la loi portant modification de l’article 18 de la loi N°2001-35 du 21 février 2003 portant statut de la magistrature, dont  l’initiateur  qui n’est rien d’autre que l’honorable Rachidi Gbadamassi se retrouve maintenant dans le collimateur de la justice. Une loi qui subit  beaucoup de revers au parlement du fait qu’elle constitue une pomme de discorde non seulement au parlement, mais aussi dans l’opinion publique. Suite à des retraits de signatures des députés Domingo, Malèhossou, Sado, d’autres signataires s’apprêtent à retirer leurs signatures ; ce qui réduirait le nombre des signataires à une majorité non qualifiée de 41 voix pour que la plénière ne leur donne pas l'onction. D'où les résistants verront bien leur plan échoué. Pendant que des cogitations se déroulent sur une probable étude de ladite loi, la rue gronde, avec la marche ce jour des hommes en toge. Ils organisent ce jour jeudi 10 juillet 2014 une marche de protestation contre l’assassinat des libertés et des droits acquis, reconnus dans la loi fondamentale, en passe d’être remis en cause par des législateurs soutenant les actions du gouvernement. Les magistrats ont reçu le soutien des populations, des  centrales et confédérations syndicales, des comités de luttes et des associations de droit de l’homme. A la lecture de l’actualité sociopolitique de ces trois dernières années, je puis dire que l’art de la négociation et de la persuasion ont connu une dégringolade fâcheuse dans la gestion de la cité. Pour rechercher la concorde, les gouvernants pensent  museler les libertés et enchaîner les droits d’une frange de citoyens comme se fut le cas chez les fonctionnaires de la douane et des autres corps para-militaires; les citoyens, pour peu qu’ils soient des travailleurs astreints à un maigre salaire et à des conditions de vie misérable, veulent exercer à fonds leurs droits à eux reconnus par le Constituant béninois : peut-on alors quelque chose contre cet état de chose sinon en  appeler à la conscience républicaine de toutes les composantes de la nation. Un gouvernement n’est jamais assez fort, s’il ne reconnaît sa faiblesse. J’ose croire que dans cette perspective, le gouvernement et l’initiateur, de la loi sur la suppression de grèves aux magistrats, ainsi que leurs mentors, se rendront à l’évidence qu’une loi qui soulève les foules ne mérite plus que son retrait pur et simple du circuit législatif. Il est à retenir que « L’homme veut la concorde, mais la nature sait mieux que lui ce qui est bon pour son espèce, elle veut la discorde ». Pensée philosophique à méditer ! Bonne réflexion !

Par Martin Aïhonnou

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 11:00

Elle est belle, séduisante et prometteuse : la Nature. Elle nous réserve des surprises agréables, http://lesechosdelavallee.over-blog.com/article-editorial-les-blocs-petroliferes-de-la-bonne-esperance-121293618.html . Les Blocs 5, 6, A et B, sont susceptibles de contenir du pétrole : il y a de l’espoir. Mon espérance réside dans les Blocs 4, 1, et 2. Savez-vous pourquoi ? L’odorat du grand Shell, du grand Petrobrass et du grand CBH, compagnies certifiées, exploratrices de l’or noir, à travers le monde, ont flairé jusqu’à 6 km de nappe d’eau, en eau profonde, et ont rassuré. Le bloc 4, le bloc de tous les défis. J’ai ouï dire que l’Italien, Idalegio, premier responsable du Bloc 4, est allé bomber le torse au Palais de la Marina et a promis qu’à mi-décembre 2013, la bonne nouvelle tombera pour le Bénin. Rappelez-vous du séminaire international qui s’est ouvert à Cotonou, le 24 avril 2014,  sous le parrainage du Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi et qui a pour thème : « Energies, ressources pétrolières et minières : moteur d’un développement durable au Bénin ». C’est ce séminaire qui a permis de d’exposer  les résultats du scanning du sous-sol béninois aux investisseurs et réconforter  Idalegio dans sa position.. Dans la région du sud-est du Bénin, située en offshore, vers le Nigéria et une partie de Sèmè-Kpodji, 200 milliards fcfa sont investis pour une découverte de 70 millions de barils commercialisables. C’est le fruit que porte le Bloc 1. J’ai interrogé pour vous le Bloc 2 et il m’a dit qu’il fournira 1 million 200 mille de barils de pétrole, si et seulement si 50 milliards étaient investis pour son forage. Belle Marquise, altière et fière, que me vaut l’honneur de votre visite. J’ai vu le haut, il me reste à découvrir le bas ; c’est pourquoi j’ai le regard tourné vers le ministre du bas et du haut, vers les investisseurs  nationaux et étrangers  qui auront à tirer profit après tout de ces découvertes enchantées,  en République du Bénin .Vous me séduisez ! J’en suis sûr. « Si c’est vrai l’amour, dites-moi, jusqu’où il va ». Conduisez-moi vers le souverain bien, celui qui rendra heureux tous les enfants du Bénin. Conduisez nous vers un havre de paix, quand viendra le moment de convoler en justes noces avec vous. Eloignez nos pas de ces charniers qui engendrent désolation et guerre d’intérêts, convoitises et champs de bataille. Prenez garde, car  beaucoup tenteront de vous séduire quand vous serez  bien parée et vêtue de vos plus beaux habits, prêtes pour le mariage. Dans un an, deux, trois, peu importe. Quand viendra le moment de célébrer les noces de promesse, vous porterez dans vos seins, les Blocs pétrolifères de bonne espérance. Belle Marquise, vous nourrissez maintenant le peuple d’espoirs et d’espérances ! Avant la célébration au clair de lune des noces,  l’éditorialiste se délecte à l’idée de dévorer des yeux, les fruits qu’apportera la Belle marquise.

 Par Martin Aïhonnou

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 10:01

Tu viens encore en 2014 et je redoute tes élans de guerrier. En 2012, tu as fait tressaillir mon cœur comme tu le fais encore maintenant. Que me vaut encore l’honneur de ta visite ? Je t’en conjure, dépose ici tes armes et viens signer le traité de paix. Je suis le shérif de ces lieux, mais je renonce à faire la guerre avec toi. Une fronde sociale, sur fonds de bataille syndicale, de revendications légitimes, a été lancée depuis le 30 décembre 2013 suite à une répression policière, sanguine, de syndicalistes qui voulaient marcher. Erreur monumentale, zèle, tentative de confiscation des libertés chèrement acquise depuis l’historique Conférence des Forces vives de la Nation, de février 1990. Voilà la goutte d’eau qui a débordé le vase ; victimes et jaloux de leur liberté d’expression, d’opinion, les syndicalistes, commandants attitrés de ces cités et défenseurs des intérêts matériels, moraux et professionnels des hommes que j’emploie, ont appelé Mars au secours. Dans 48 h exactement, heure pour heure, jour pour jour,  le Bénin se souviendra de Mars comme en 2012. Je m’en souviens d’ailleurs, ce 12 du mois de Mars 2012, où la crise sociale, qui avait pris son envol en 2011, avait atteint son paroxysme en 2012. Pour sonner la fin de la création, le président de la République, le chef de l’Etat, chef suprême des Armées, Grand Maître de l’Ordre, avait décidé d’inviter à la Marina, les présidents d’Institutions, les syndicalistes, les frondeurs, les parents d’élèves, les Azon, les élèves et autres. Que ne fut la surprise générale : le chef, après une introduction dithyrambique, avait voulu écouté les frondeurs, qui ont osé secouer la République par des grèves cycliques, et tacitement reconductibles. Les uns après les autres, les Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations syndicales, ont parlé devant le chef suprême des Armées sans trembler ; certains avaient gardé leur franc-parler ; et cela n’avait pas plus au chef, heureusement qu’il y avait plus de raison que de sentiments : c’était la première surprise. Les Azon, au nom d’une certaine association des parents d’élèves, s’était agenouillé devant le chef, lui demandant de pardonner, et demandant aux syndicalistes de reprendre les cours par amour pour les enfants béninois. Les comportements et les propos d’Azon avaient trahi sa conviction du moment : c’était la deuxième surprise. La température avait monté dans la grande salle du peuple de la Marina. Le chef pris enfin la parole, réclama le respect des Institutions de la République et exigea qu’on l’appela « Monsieur le Président de la République » et non « Monsieur le Président ». La mégalomanie avait la préséance sur le règlement de la crise ce jour-là : troisième surprise. Le clou de la rencontre avait été le brandissement du contrat administratif de tous les enseignants grévistes, les menaçant de radiation pure et simple, si la grève se poursuivait, sauf faveur spéciale du chef. C’était la quatrième surprise de la journée. La fin de la récréation avait été sonnée ainsi, après un protocole d’accord, mentionnant la restitution des sous des travailleurs défalqués. J’avais été témoins des faits ; Vous vous en souvenez ! 12 Mars est encore à nos portes et je redoute encore ce scénario, qui n’avait rien de bienséant ; je redoute encore 19 Mars 2014, sosie de 19 Mars 2012, qui avait consacré le mot d’ordre de la grève sur le tas, un moyen séditieux que le Front d’Action des Trois Ordres de l’Enseignement avait trouvé pour proprement duper les grévistes, puisque j’avais ouï dire que des syndicalistes au lieu d’aller conclure un accord avec le pouvoir, avait plutôt conclu un deal. Je veux croire que Mars a une histoire dans la vie du Dr Yayi Boni, mais je redoute Mars, belliqueux, qui cristallise maintenant les passions et fait déchaîner les foules sur les préfectures, les directions départementales des enseignements, le Parlement. Dans la langue ashanti, l’Harmattan traduit le vent chaud et sec qui souffle de décembre à mars en Afrique de l’ouest. Si Sembène Ousmane, né à Casamance, a écrit L’Harmattan, c’est pour fait comprendre le cri, le sanglot qui signifie en même temps la remise en cause du passé et une prise de conscience pour bâtir l’avenir de l’Afrique. Je ne sais pas si vous me comprenez ! Je reste ici assis devant la grande salle du peuple, pour en appeler à la conscience des gouvernants qui gouvernent la cité et supplier Mars, le dieu de fer de déposer ses armes pour que sa colère se calme.

Par Martin Aïhonnou

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 10:14

Sous d’autres cieux le chômage est un droit ; mais chez toi il n’en est pas question. Alors lèves-toi et bâts-toi ! Ne reste pas là à proclamer ton statut de chômeur. Diplômé ou pas, lèves-toi et bâts-toi ! N’attends pas que l’on t’apporte les chaussures avant de te chausser. Fais violence  sur toi et les portes s’ouvriront devant toi. Tape à toutes les portes s’il en était besoin et n’abhorre  pas une figure de ‘’faux chômeur’’. Laisse-moi te dire que parmi les chômeurs, il en existe de faux ; ‘’ faux chômeur’’ comprend  le terme les chômeurs  dits ‘’ volontaires’’. Eux ils manifestent leur absence de volonté de rechercher un travail et l’incapacité d’en trouver un.  Aujourd’hui au Bénin, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi ( ANPE) se trouve être le pôle d’orientation des jeunes  chômeurs, jeunes diplômés à la recherche de leur premier emploi, ils sont appelés dans ce milieu ‘’primo- demandeurs d’emploi’’. Dès lors, le travail devient un droit pour eux ; la codification béninoise n’étant pas trop avancée pour leur concéder le droit de chômage, ils ne doivent cesser ni de s’inscrire à L’ANPE, ni de rechercher pas soi-même le travail. De nos jours le chômage est devenu un problème social et tous les gouvernements du monde s’y penchent. Le sexe, l’âge et le niveau d’étude sont des paramètres qui mettent en évidence la vulnérabilité face au chômage. Au Bénin, le chômage hypothèque la pleine participation de nombreux jeunes sans emploi à la vie-socioéconomique de leur famille, à leur développement personnel. De nombreux diplômés sortis des universités et des écoles professionnelles, restent longtemps à la charge de leur famille : pour peu le mari chômeur reste parfois à la charge de la femme qui travaille ou vice-versa. La population active au Bénin passerait  de 2,7 millions en 2000 à 4,4 millions en 2015 nécessitant ainsi la création de 110.000 emplois en moyenne par an, au cours de cette période, d’après une enquête réalisées par EMICOV. Pour résorber un tant soit peu le chômage des jeunes, le gouvernement tente vaille que vaille de détourner l’idée des jeunes du fonctionnariat, dont ils ne cessent de rêver,  pour les orienter vers un emploi agricole de plus en plus prépondérant, qu’ils trouvent plutôt contraignant. Mais jusque-là la mayonnaise ne prend pas encore. La création par décret d’un Corps National des Jeunes Volontaires pour le Développement (CNJVD) et un second pour  la création d’un établissement public, l’Office Béninois des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) chargé du pilotage des services de volontariat n’apporte pas encore une solution au problème du chômage. Ayant faire le constat amer du taux de chômage de plus en plus  élevé dans le rang de la jeunesse, le chef de l’Etat, dit vouloir mener une croisade contre le chômage de la jeunesse. L’initiative de création des ‘’Business Promotion Centres’’, dans certaines communes avec sa sosie de ‘’Women Business Promotion  Centre’’, espérons,  pourront apporter une solution, minime soit-elle. Pour doper le moral des jeunes chômeurs et éliminer les poches de pauvreté au Bénin, il va falloir d’abord faire rimer  le binôme formation- emploi, ensuite créer des conditions très favorables pour les jeunes sortis des écoles professionnelles, les lycées techniques qui voudront aller dans l’agriculture ou s’installer à leur compte et créer une synergie entre ANPE- FNPEJ- BUSINESS CENTRES. Le taux de chômage le plus élevé se situe dans la tranche des 20-34 ans. Toi jeune ! L’accès à l’emploi dépend aussi de toi. Ne reste pas là à attendre la manne descendre du ciel. Lèves-toi, et bâts-toi !

Par Martin AÏHONNOU

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