La proposition de loi portant Charte des partis politiques initié par le député Louis Vlavonou et 58 autres de ses collègues, a fait l’objet d’un séminaire qui s’est achevé le vendredi dernier.
« … En effet, ce séminaire nous a permis de tirer des enseignements et d’aboutir à des consensus qui auraient manqué aux délibérations dans les quatre murs de l’hémicycle. Le premier enseignement qui me vient à l’esprit est que cette rencontre a permis de faire un bilan critique du chemin parcouru dans l’expérimentation de la charte des partis politiques après la conférence des forces vives de la Nation, il y a vingt huit ans.
Le deuxième enseignement est que nous nous sommes enrichis des expériences d’autres pays qui forcent l’admiration. Cela nous permettra de mettre en œuvre des stratégies plus adéquates pour atteindre les objectifs assignés. Le troisième enseignement, enfin, concerne la diversité et la qualité des conclusions de vos travaux. Vous avez, en effet, recommandé une feuille de route qui tienne compte des contraintes de délai relatif aux prochaines échéances…», a déclaré le Président Adrien Houngbédji, en marge de la clôture de cette réunion qui a rassemblé les universitaires, la société civile, les chefs de parti politique, les responsables religieux.
Au terme des travaux qui ont duré 48 h, le séminaire a accouché d’un texte complété. Au retient du séminaire : la préservation du multipartiste intégral, car rappelle Philippe Noudjènoumin du Parti Communiste du Benin (PCB) : « même si le contexte socio-politique de 2018 n’est pas celui de 1990, mettre fin au multipartisme serait à l’antipode de la liberté d’association prescrite par la Constitution ». Cependant le financement des partis politiques, animant la vie publique, sera crétériel.
Le nombre des membres exigés pour la création parti politique, est ramené entre 10-50, au lieu de 100. Une structure de gestion, dénommée ANESP (Agence de Nationale Agence nationale d’enregistrement et de suivi des partis politiques) , sera créée et dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie administrative et de gestion. Elle est placée sous la tutelle du ministre chargé de l’intérieur.
Par RK