Poème : Sordide !
Il existerait en cette vallée,
Un dragon, géant mega snack.
Et en sont super afraid ;
Les enfants de cette belle contrée.
Naja, boa, anaconda, cobra font ce serpent,
Qui dans le cœur de ses fils et filles, la trouille sème.
Nul n’accepte à cœur joie le trépas ;
Les voici contraints à fuir ce chacal ;
Puis tuante cette distance de la peur du vivipare.
Quand leur arriverait t-il de l’hardiesse ?
Peut-on fuir une si puissante fortune endogène ?
Quand révèleront-t-ils le merveilleux de ce cadeau ?
Une bonté naturelle en proie à la petite rizière et la grande misère. J’accentue ma désolation.
Je la signe au nom d’une rurale émigration ;
Pour ne crier l’oubli ou l’abandon des frères Ouémènous.
Leur mère, elle pleure pauvreté dans une vie bidonne et infamante.
Ses engendrés sont de bons bâtisseurs d’autres villes et nations.
Elle parait une reine parée d’étoiles brûlantes et tuantes.
Et ils craignent de retourner la voir.
Qui lève et élimine ce monstre ? Bon Dieu de bon sang!
Qui enfonce, engloutis et enlise dans les désastres de tout genres.
Advient-t-il pour ma source souche, un règne de développement ?
Un nouvel ciel et soleil de patriotisme et de dévouement !
Demi-tour à la patrie de base et basse en découpage.
Retour à la maison de nos pères ! La vallée de nos mères !
Car le grand fétiche a fléchie.
Le christ et les mânes sont désormais sur pied dans la prairie.
Que craindre encore et laisser son tissu aux mains des étrangers ?
« Sosindja » n’a plus d’effets.
Parfaite la défaite à Banamè !
Epoussetons et dégustons notre beau et infini saucipain.
Ne soyons pas ingrat envers nous- mêmes, et la nature enfin.
M. Jodille HOUNTON