Les agents superviseurs recrutés par la Cour Constitutionnelle n’ont pas été payés ; ils menacent.
Par Yollande Déguénon
Dans la commune d’Adjarra, les agents recrutés par la Cour Constitutionnelle, pour être les oreilles et les yeux de l’Institution dans les postes de vote, ne sont pas rentrés en possession des primes forfaitaires journalières qui leur sont promis. A en croire un des agents recrutés, ils sont tournés en bourrique au lendemain du scrutin jusqu’à jeudi dernier, par le représentant de la Cour qui doit les payer. Ils protestent contre le traitement que l’Institution leur réserve après avoir accomplir avec abnégation, la tâche qui leur a été confiée, contre une modique somme de 6000 fcfa.
Les tours et les détours qu’on leur fait faire, avant d’être payé, sont indignes d’une Institution de cette envergure, ont clamés certains. Rappelons que les protestataires qui ont eu à séquestrer, l’un des agents payeurs le mardi, ne décolèrent pas et menacent les agents superviseurs de la Cour qui seront déployer sur le terrain d’Adjarra, dans le compte du 2è Tour de la présidentielle.