De sa métaphore, l’homme, dans une démarche de conquérant, laisse entendre que le train-Bénin a besoin d’une révision de son moteur ; et qu’en conséquence, le train ou la voiture ‘’made in Benin’’, doit être conduit au garage pour que son moteur soit ‘’re-chemisé’’. Pour ce faire, l’homme avoue être capable de jouer le rôle de mécano en chef du garage. Comme le disent les latins ‘’Ecce homo’’, voici l’homme. Makandji Pascal Irenée Koukpaki, challenger, très adulé, par le peuple, fait une accumulation de comparaison pour lever le voile sur l’état d’une gouvernance ankyloséé par une politique de clochardisation au sommet de l’Etat.
Ecoutez ! Vous qui lisez quelques pages de mes éditoriaux. Depuis l’ère du Renouveau démocratique jusqu’à ce jour, qu’avons-nous retenu de la gestion holistique de la cité. « Nous consacrons beaucoup de temps à la gestion des calendriers électoraux et peu de temps au processus de développement qui pourra améliorer le bien-être du plus grand nombre des Béninois ». Ce décalage ruine le peuple et le pays et chacun de nous le sait, a dit Pascal Irenée Koukpaki, de son alias PIK.
Voyez-vous-mêmes, comment le moteur est à terre.Dans le feu de l’action, nous nous situons encore dans ce cycle infernal qui polarise les énergies sur ce qui ne doit pas être. L’exception devient la règle et la polémique s’invite au débat. Que diantre allait-il faire dans cette galère ? L’homme qui s’impose par sa démarche et son programme, est-il vu par le peuple ? Je ne dis pas la foule, mais le peuple (de vox populi) ?
Permettez-moi de sortir l’homme de son allégorie pour le placer dans la mienne. Comme un chien qui chasse sur la montagne, un faon qu’il a fait lever de sa retraite, à travers vallons et halliers, la bête a beau se cacher, tapie dans un buisson, le chien la découvre et la traque sans répit, jusqu’à ce qu’il l’atteigne. PIK, en homme bien averti, s’est levé très tôt, parcourant les 77 communes, à travers, monts et vallées, jusque dans les montagnes de Cotiakou, à la recherche du ‘’vox populi’’, que quémandent maintenant, par 32 autres challengers.
Mais alors, dans ce système de crise de valeurs, d’impunité, de corruption, de banalisation de l’autorité de l’Etat, de l’irrespect du bien public, je me demande ce que fera ce vaillant peuple ? Donnez les clés du garage au mécano en chef, comme le demandait il y a trois siècle, avant notre ère, Archimède de Siracuse de Sicile : « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai la terre », pour qu’il se consacre aux vraix tâches de service, pour résoudre les problèmes majeurs de notre cité !
Pensez-y hic et nunc !!
Par Martin Aïhonnou