Nous sommes de pleins pieds dans la période de dépassement : il y à peine trois mois, la planète a épuisé le stock de ressources naturelles que l’être humains pourrait utiliser durant une année. C’était le lundi 8 juin 2016. C’est ce qui ressort de l’enquête d’une ONG écologiste américaine.
La cause, c’est la production massive des gaz à effet de serre qui pollue notre environnement. Elles représenteraient 60% des impacts écologiques sur la vie des êtres vivants sur la planète, selon l’enquête. En effet, les accords de la COP21 prévoient réduire de 0% la production des gaz à effet de serre d’ici 2050. Les défis sont colossaux. Pire la situation est préoccupante, et personne ne semble venir le danger. L’alerte donnée par cette ONG ne doit pas être pris à la légère, dans la mesure où tous les jours que Dieu fait, les signaux en matière de protection des ressources naturelles et de la dégradation de la couche d’ozone sont au rouge.
De COP18 à COP21 rien ne semble bouger ; la seule chose qui frappe à l’œil, c’est la messe dite chaque année, par les dirigeants de ce monde comme un concert de bonnes intentions. 2050 est encore loin, et 9 mois après Paris, les décisions prise par 195 pays, sont encore à l’état de projet. Bientôt Marrakech, la messe sera encore dite et le concert aura encore lieu. Face à la menace et à l’épuisement total des ressources naturelles, sous l’eau, sur la terre et dans les airs, que faisons-nous ? Que fait concrètement, chacun de son côté ? Et que font les grands pays producteurs de ce gaz qui détruit la vie à petit coup ? Que faisons-nous des accords COP ? Il y a lieu de s’interroger sur la vie tout court et sur ce que nous faisons pour la mériter ?
Par Martin Aïhonnou